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Elise Rieuf (1897 - 1990)

Ce qui compte dans un tableau, ce n’est pas sa ressemblance avec un objet quelconque, avec un être, avec la nature : c’est la magie qui s’en dégage, où coïncident le monde extérieur à l’artiste et son monde intérieur.
Un tableau figuratif, si ressemblant qu’il soit, est toujours abstrait par certains côtés. La vaste et complexe nature n’est-elle pas impossible à imiter ?
Elise Rieuf - La leçon des Maîtres
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Biographie

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1897 : naissance à Massiac Cantal

1915 : Ecole des Beaux Arts à Clermont-Ferrand

1918 : Paris. Inscription à l’Académie Lacaze pour préparer le professorat de dessin. Rencontre avec Marguerite Jeanne Carpentier, peintre, sculpteur, graveur, disciple de Rodin, autour de qui gravite un groupe de jeunes femmes artistes. Elles l’ont choisie pour maître et forment un « atelier au féminin » dont Elise Rieuf sera une des plus fidèles adeptes.

1923 – 1927 : Elise Rieuf enseigne le dessin à Düsseldorf et à Agen

1927 – 1930 : Elise Rieuf épouse Paul Veysseyre, architecte à Shanghai (agence Léonard et Veysseyre) ; Alexandre Léonard et lui viennent de construire le Cercle sportif français de Shanghai, actuellement hôtel Okura. Elle part en Chine au lendemain de son mariage. Elle exposera au Shanghai Art Club jusqu’en 1930, date à laquelle elle se sépare de son mari et revient en France en rapportant une centaine d’œuvres dont la plupart appartiennent aujourd’hui au musée de Massiac.

1930 – 1940 : Elise Rieuf enseigne à Charleville, Aurillac, Lyon, St Cloud et enfin Paris, au lycée Molière.

Elle ne cesse de peindre, que ce soit au cours de ses voyages à travers l’Europe, de ses séjours en Auvergne ou dans son atelier.

1940 – 1942 : rédaction du manuscrit « La leçon des Maîtres »

1960 – 1985 : Elise Rieuf s’installe à Aix-en-Provence. Elle y vivra des années heureuse consacrées à la peinture et à la lecture. Elle est entourée d’un cénacle d’amis intellectuels et artistes.

1986 – 1990 : Elise Rieuf finit ses jours à Massiac. Malgré son très grand âge, sa correspondance et ses derniers carnets de dessin témoignent d’une vigueur intellectuelle intacte.

La Chine

En 1928, la vie dans les concessions internationales à Shanghai a l’allure d’un film de Visconti : fêtes somptueuses, beautés russes, résidences luxueuses, house boats sur le Yang-Tsé-Kiang. Et, en arrière plan, les canons de la Révolution qui grondent.

La vie conjugale d’Elise Rieuf et de Paul Veysseyre est, elle aussi, tumultueuse. Elle se terminera par un divorce. Mais l’artiste aura produit en Chine ce que beaucoup considèrent comme les plus belles de ses œuvres.

L'arrière du Sampan - Huile Le bébé chinois - Huile Chinois au feutre - Pastel Famille chinoise - Aquarelle La petite chinoise - Huile

Portraits et autoportraits

Ils croient que je ne saisis que les traits de leurs visages, mais je descends au fond d’eux-mêmes à leur insu et je les emporte tout entiers.
Maurice Quentin Latour

Couronne de tresses - HuileJeune femme 1944 - PastelPortrait d'homme - PastelLa grande Paulette (détail) - HuileLa grand-mère de l'artiste

Pour un vrai peintre, voir ses œuvres exposées en grand nombre, même si ce sont des portraits, c’est voir étalée aux yeux de tous la partie la plus intime de lui-même, il en ressent la même gêne que s’il faisait des confidences publiques – et cependant, dédaigné ou non, il a l’impérieux besoin de les faire.
Elise Rieuf - La leçon des Maîtres

Autoportrait dessinantAutoportrait vers 1930Autoportrait au camélia

C’est la somme de ses analyses et de ses synthèses qui donne au portrait l’image qu’il cherche et qui, lorsqu’elle surgit, l’étonne parfois ; car rien n’est plus mystérieux que cette re-création faite comme en dehors de lui, mais à l’aide de toutes ses facultés tendues uniquement vers l’expression de ce « concert » par lequel il pénètre si loin. Son œuvre devient douée d’une vie indépendante et d’une âme. Elle se détache de son créateur et lui livre ses propres secrets – car créer nous révèle à nous-mêmes.
Elise Rieuf - La leçon des Maîtres

Autoportrait vers 1920La parisienneLe visiteur, lavisVieille Parisienne au châle - Lavis

Les voyages

Quand la lumière est belle, par un jour d’automne, le ciel gris paraît bleu dans les interstices des branches à demi dépouillées. C’est que les tons chauds des feuilles rousses font chanter le bleu froid contenu dans le gris et l’exalte, si bien qu’on ne voit plus que lui.
Elise Rieuf - La leçon des Maîtres

Elise Rieuf contracte dès son enfance, avec celui du dessin, le goût des voyages. A 11 ans elle part en Egypte avec son oncle Basile Malaval, ingénieur des Ports et Phares d’Alexandrie. En témoigne l’étonnante aquarelle qu’elle peint sur un de ses premiers carnets de dessin.

Elise et le dromadaireL'arrivée au Caire

Ce goût ne la quittera plus. De retour de Chine, elle parcourra l’Europe en quête d’images, de lumière, d’atmosphères.

Péniches sur un canal - Huile Village Aix en Provence - Aquarelle Hambourg - Aquarelle Palais des Doges - Aquarelle Canal en Hollande - Aquarelle Scandinavie - Aquarelle

L’Auvergne

St Cirgues de Jordanne, Salers, St Flour, vallées de la Cère et de l’Alagnon, hauts plateaux... L’Auvergne - verts acides, lointains bleus - habite les toiles d’Elise Rieuf. Elle est son éternel retour.

Lorsqu’un artiste sent fortement la beauté de la nature, que ses réactions vont jusqu’à l’oppresser, que ses sentiments demandent à tout prix à être exprimés, il ressent plus de plaisir à l’élaboration de cette tâche qu’à chercher une forme inédite.
Il crée ainsi dans l’enthousiasme, jouissant du monde visuel dont il nourrit son imagination.
Elise Rieuf - La leçon des Maîtres

Blesle : tour aux vingt angles - AquarelleArbre aux troncs jumeaux - HuileConversation dans la neige - HuileLe PuyAurillac

L’Auvergne c’est aussi, pour l’artiste, le ressourcement dans la demeure familiale : frères, neveux, servantes, la clématite foisonnante accrochée au-dessus de la porte d’entrée, le chien de la maison lui servent de modèles.

La clématiteLes devoirs de vacancesLe chien de la maisonLes cuisinièresLa mère de l'artiste

Exposition universelle Shangai 2010

« Femme d’exception ou le fabuleux destin d’Elise... »

A l’occasion de l’Exposition Universelle de Shanghai 2010, plus de soixante œuvres de la période chinoise d’Elise Rieuf (1897-1990), partiront en Chine, et seront exposées au Musée d’Art Xuhui .

Cette peintre française des années 20, disciple d’une école de femme dirigée par M.J. Carpentier disciple de Rodin, a réalisé une série d’œuvres inédites lors de son passage en Chine. Bouleversée par le pays mais aussi par la tournure dramatique que prend son destin, elle n’y retournera jamais et gardera secrètes les œuvres réalisées là-bas. Ce n’est qu’après sa mort en 1990, que les peintures sont découvertes. Restaurée et conservée dans un musée à son nom, cette magnifique série est aujourd’hui considérée comme étant majeure dans sa production artistique.

Elève des Beaux arts puis peintre dans un atelier d’artistes féminines de Paris, Elise décide de quitter la France en 1927 pour vivre en Chine, où son mari Paul Veysseyre, brillant architecte et réputé à Shanghai pour des monuments prestigieux comme le ’Cercle Sportif Français’, future demeure de Mao, est installé depuis quelques années. Sa vie d’expatriée, telle un roman de Marguerite Duras, l’angoisse et la déstabilise. Mais cette grande mégalopole inspire Elise, sa production artistique est alors impressionnante.

Dans ses peintures et ses dessins, elle capte les silhouettes, dessine et peint des visages, des scènes de rues, des marines et des paysages avec un intérêt et une curiosité insatiables. Elle dépeint avec énergie et talent le mode de vie des habitants du Shanghai des années 30. Ses œuvres sont plusieurs fois exposées au Shanghai Art Club.

En 1930 Elise rentre à Paris, avec plus de 200 huiles, pastels et lavis... après une violente séparation d’avec son mari, elle affronte l’opprobre de sa famille et d’une société encore réfractaire aux femmes indépendantes.

Malgré sa situation difficile pour l’époque de femme peintre, elle reprend sa vie d’artiste indépendante et voyage dans toute l’Europe en enseignant le dessin tout en continuant à croquer et peindre ceux qui l’entourent.

Ce n’est qu’en 1990 à sa mort dans sa ville natale de Massiac, que les peintures de la période chinoise d’Elise sont enfin découvertes.

Un an plus tard, le musée Elise Rieuf est inauguré, plus de 170 œuvres de l’artiste sont exposées. Lors de la cérémonie d’ouverture, l’attaché culturel de l’Ambassade de Chine à Paris affirme « Je rêve du jour où les œuvres chinoises d’Elise Rieuf retourneront à Shanghai pour être montrées là ou elles ont été créées »...Ainsi il considère les œuvres de la période shanghaïenne d’Elise Rieuf comme « les enfants de la Chine ».

Ce rêve semble enfin se réaliser et du 22 mai au 6 juin 2010, les œuvres seront exposés au Musée d’Art Xuhui de Shanghai pendant l’Exposition universelle. Deux films sur Elise Rieuf seront projetés sur la chaîne de télévision du Pavillon français.

Musée d’Art Xuhui - ouvert de 9h à 12h et de 13h à 16h30 (sauf lundi)
1413 Huaihai Road,
Shanghai
Métro Changshu Road.

Film de Pascale Bouhénic.
Durée : 5 minutes
A l’occasion de l’Exposition Universelle de Shanghai, Marion Boyer a restauré des oeuvres d’Elise Rieuf, peintre figuratif de la période moderne. Les oeuvres de la période chinoise (1927 à 1930) seront exposées au Musée Xu Hui pendant l’Exposition Universelle de Shanghai.

 

Pour un vrai peintre, voir ses œuvres exposées en grand nombre, même si ce ne sont que des portraits, c’est voir étalée aux yeux de tous la partie la plus intime de lui-même, il en ressent la même gêne que s’il faisait des confidences publiques et cependant, dédaigné ou non, il a l’impérieux besoin de les faire.
Elise Rieuf, La leçon des Maitres.

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Couverture Catalogue
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Dossier Presse Elise Rieuf Shanghai 2010


Article Souvenir Français

Le retour d’Elise Rieuf à Shanghai : du 22 mai au 6 juin, 64 toiles et dessins de l’artiste qui vécut et travailla à Shanghai de 1927 à 1930 seront exposés au Musée Xu Hui

Née en 1897 à Massiac, petite ville du centre de la France, Elise Rieuf manifeste très jeune ses dons artistiques. Après l’Ecole des Beaux Arts de Clermont-Ferrand, elle part en 1918 à Paris préparer le professorat de dessin.

Inscrite à l’Académie Lacaze Elise Rieuf fait la connaissance de Marguerite J. Carpentier. Peintre, sculpteur et graveur, celle-ci a fait partie des premières promotions de femmes admises aux Beaux Arts de Paris (1902). Elle a séjourné à la Villa Medicis et travaillé chez Rodin comme disciple et praticien jusqu’à la mort du Maître (1917). Elise Rieuf va devenir une fidèle de son atelier situé rue de la Source à Auteuil. Elle y rencontre les modèles de Rodin, Isadora Duncan, Loïe Fuller, les sculpteurs Van Rasbourg, Escoulat, Bartholomé, le peintre Forain, Gabriel Fauré... Elle se joint aux jeunes étudiantes qui entourent Marguerite J. Carpentier, recherchent ses enseignements et formeront ce qui est considéré maintenant historiquement, comme la première école de femmes artistes indépendante de la tutelle masculine.

En 1927, Elise Rieuf épouse l’architecte Paul Veysseyre. Associé d’Alexandre Léonard, Veysseyre vit à Shanghai depuis 1922. Les deux hommes viennent de réaliser le Cercle sportif français, célèbre et luxueux lieu de loisirs, magnifiquement rénové aujourd’hui par le groupe hôtelier Okura. Au cours des années ils construiront nombre d’édifices : l’église St Pierre, le Dauphiné, le Poste Mallet, le Rudjin Hospital etc.

Elise Rieuf part pour Shanghai. Un de ses carnets de dessin évoque le Metzinger et ses passagers, croqués sur le vif au cours de la longue traversée. Elle réalisera en Chine une des parties les plus intéressantes de son œuvre.

Dès son arrivée, elle expose au Shanghai Art Club, parmi les artistes des concessions, française et étrangères. Elle habite Sieyès Road (aujourd’hui Yong Jia Lu) une maison Art Déco construite par son mari. Cette maison existe toujours. Paul Veysseyre l’emmène sur son house boat à la découverte de villages perdus au bord des canaux et des rivières. Elle passera, au cours de ces vagabondages et pendant ses séjours à Kuling, lorsqu’elle fuit en altitude la chaleur humide de Shanghai, des moments de profond bonheur, fixant dans sa mémoire ou sur le papier images, couleurs, lumières, rencontres insolites.

Elise Rieuf passera à Shanghai trois années d’intense production artistique. Scènes de rues, dessins rapides ou portraits fouillés, paysages, marines couleur de limon et de brume, les œuvres de cette période sont le fascinant et rare témoignage d’une artiste européenne sur la Chine d’avant la Révolution. Lorsqu’elle se séparera de son mari, en 1930, elle rapportera avec elle l’intégralité des œuvres exécutées en Chine, plus de cent huiles, pastels, dessins, lavis, gravures.

De retour en France Elise Rieuf mène la vie indépendante – et socialement difficile dans le contexte de l’époque – d’une femme divorcée, gagnant sa vie et de surcroît artiste. Elle voyage à travers toute l’Europe et peint dans ses divers ateliers. Elle prend sa retraite à Aix-en-Provence et revient passer ses dernières années à Massiac où elle meurt en 1990..

Le Musée municipal Elise Rieuf

En 1991 la ville de Massiac reçoit de Charles Rieuf une donation de 170 oeuvres d’Elise Rieuf, dont quarante réalisées en Chine. La décision d’ouvrir un musée est entérinée. Un dossier est adressé au service culturel de l’ambassade de Chine à Paris et Monsieur Zhu Quishan nous fait l’honneur de venir inaugurer le Musée, conjointement avec le maire de Massiac. Au terme de sa visite, il nous assure qu’il considère les œuvres de la Période chinoise d’Elise Rieuf comme « les enfants de la Chine » et exprime le vœu qu’elles soient un jour exposées à Shanghai.

En 2008, Charles et Sophie Rieuf assistés de Marion Boyer, conservatrice du Musée Elise Rieuf, font une démarche auprès de Monsieur Pu Tong, ministre conseiller culturel à l’Ambassade de Chine à Paris, pour savoir s’il est possible, à la faveur de l’Exposition Universelle de 2010, de réaliser le souhait de Monsieur Zhu Quishan. La réponse très bienveillante de Monsieur Pu Tong nous encourage à poursuivre le projet qui aujourd’hui entre dans sa réalisation. Nous serons à Shanghai au musée Xu Hui du 22 mai au 6 juin 2010 avec 64 œuvres d’Elise Rieuf, peintes et dessinées entre 1927 et 1930.

Le Retour à Shanghai

Nous avons reçu au cours des deux ans de préparatifs de l’exposition des aides inestimables sans lesquelles elle n’aurait pu être organisée. Il est impossible, faute de place, de remercier ici tous les participants au projet mais nous profitons tout de même de ces lignes pour remercier tout particulièrement Mme CHEN Dong, Deputy Director of Publicity department of CPC Shanghai Commitee, Mr CHEN Chunqian, directeur du bureau d’administration culturel de Xuhui, ainsi que Mr Michel DONG (DONG Youning), Président de Jin Dian Management Consulting Company.

L’exposition aura lieu au SHANGHAI XUHUI ART MUSEUM du 22 mai au 6 juin 2010, au 1413 HUAIHAI Road, Shanghai, à 50 mètres de la Résidence du Consulat de France a Shanghai, à côté du croisement avec la Wurumuqi Road (métro Changshu Road station). L’entrée est gratuite et le musée est ouvert de 9 heures du matin à midi, puis de 13h à 16h30 tous les jours sauf le lundi.

L’exposition sera placée sous le haut patronage de Monsieur Thierry MATHOU, Consul Général de France à Shanghai, avec le soutien de Monsieur Jean-Pierre RAFFARIN, Ancien Premier Ministre et Sénateur de la Vienne.

Marion BOYER
Conservatrice du Musee Elise RIEUF
Agréée des Musées de France
Conservation restauration
Résidente en France

Laurent SOLOMON
Président Smerwick Group
Représentant amical du Musée Elise RIEUF à Shanghai
Membre de Souvenir Francais de Chine
Résident de Shanghai
 

Visites culturelles à Shanghai

Par Marc Malki

Les Balades et Visites Culturelles Guidées s’adressent à tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire (la petite et la grande), de Chine, de Shanghaï et des communautés qui y ont vécu jusque dans les années 50. Elles ont pour but de mieux faire comprendre la culture, l’art, les spiritualités et l’Histoire de la Chine à travers les nombreux sites et trésors que Shanghaï et ses environs possèdent, et qui sont souvent cachés ou difficiles à déchiffrer à cause de la rétention d’information et du manque d’explications. Elles sont souvent le fruit de longues recherches historiques et se basent sur une ample documentation, y compris iconographique. Les balades permettent plus particulièrement de découvrir les styles architecturaux de la ville et d’évoquer les fonctions des bâtiments et les occupants qui y ont travaillé ou vécu.

Ces visites sont avant tout un moment d’échange, destiné à remonter le temps en faisant une pause agréable ensemble, car nos vies, nos villes et nos voyages sont trop souvent faits d’accumulations et d’accélérations, où nous oublions l’essentiel : la joie de l’instant présent et la qualité du lieu et du partage. C’est pour cela qu’elles s’adressent aux flâneurs, aux amoureux de la nature, de la poésie, de tous les arts, et qu’elles invitent la plupart du temps à prendre les ruelles et les allées, au détriment des avenues bruyantes et polluées, à pousser la porte des jardins et des résidences privées, à traverser parcs et espaces verts, et à rester ouverts à toute rencontre. Le visiteur pressé préfèrera sans doute passer son chemin. Les autres trouveront certainement la joie de la découverte et des éléments de réponse à leurs questions.

J’ai vécu en Espagne, en Grèce et à Paris pendant et après mes études de Lettres. Ayant approfondi mes connaissances en Musique et en Histoire de l’Art, j’ai passé 4 ans en Inde, où j’ai découvert les spiritualités orientales et fus initié au Yoga et à la méditation. Après de longs voyages en Asie centrale et du Sud, j’ai découvert la Chine et le Japon, en m’intéressant de près à leurs philosophie et littérature, à leur art et à leur Histoire. Je vis de façon permanente à Shanghaï depuis 2003, après avoir parcouru inlassablement le pays du Xinjiang au Dongbei et du Yunnan à la Mongolie Intérieure.

Contact : marc.malkiherrero@gmail.com - tél : 00 86 1368 164 0060

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Visite culturelle Shanghai

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